Your browser doesn't support javascript.
Show: 20 | 50 | 100
Results 1 - 9 de 9
Filter
1.
Kidney International Reports ; 8(3 Supplement):S282, 2023.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-2279329

ABSTRACT

Introduction: Sarcoidosis is a rare granulomatosis. The absence of well-defined criteria for definition and the existence of differential diagnosis makes the positive diagnosis difficult. Method(s): We report a case of sarcoidosis that illustrates the difficulty of this diagnosis in the presence of atypical clinical manifestations and a strong suspicion of tuberculosis. Ultimately, renal histology allowed the positive diagnosis and the response to corticosteroids confirmed it retrospectively. Result(s): Our patient was a 66 years-old female with a history of hypertension who presented with a sensory and motor polyneuropathy a couple of months after a mild COVID-19 pneumonia, hospitalized for exploration of a worsening renal function due to a tubulointerstitial neuropathy (creatinine upon admission at 250 micromol/l, eGFR = 16 ml/min/1,73m2 -MDRD). Kidney biopsy revealed an interstitial infiltrate of monocytes and fibrosis alongside non-necrotic and giant-cell epithelioid interstitial granulomas. Extra-renal signs consisted of the above-mentioned neuropathy, bilateral mediastinal adenopathies with no signs of a pulmonary disease at the bodyscan, a hepatomegaly, splenomegaly, a pleural and pericardial effusion of low abundance, and a peritoneal thickening. Bronchoscopy and bronchoalveolar washing found no evidence for malignancies and screening for mycobacterial infections by polymerase chain reaction was negative. No granulomas were found at the hepatic biopsy. Digestive tract endoscopy and biopsies showed no abnormalities. During hospitalization, the patient presented an episode of acute polyradiculonevritis confirmed by cerebral-spine fluid study and nerve conduction study results. Our patient received intraveinous immunoglobulins (IgIV) with a favorable outcome but relapsed one month later, showing signs of respiratory failure. Upon the second relapse of the chronic polyradiculonevritis and based on the absence of bacteriological and histological evidence for a mycobacterial infection and the results or the renal biopsy, the patient received high-dose corticosteroids alongside a second course of IgIV. The neuropathy regressed totally within a month with a decrease of creatinine level to 140 micromol/l (eGFR = 35ml/min/1,73m2) alongside the polyserositis and organomegaly. The final diagnosis was that of a sarcoidosis with pulmonary and renal involvement. Although the neuropathy could be considered a manifestation of sarcoidosis, its origin was intricated as post-viral original could not be formally excluded. Conclusion(s): The etiological diagnosis for granulomatous interstitial nephropathies can be challenging due to similar clinical presentations and the need to start specific treatments especially in the presence of life-threatening situations and the absence of clear criteria defining sarcoidosis further enhances the level of difficulty. No conflict of interestCopyright © 2023

2.
Revue de Médecine Interne ; 43:A251-A252, 2022.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-1900140

ABSTRACT

La maladie des anticorps anti-membrane basale glomérulaire (Ac anti-MBG), vascularite des petits vaisseaux, est une maladie auto-immune rare médiée par des autoanticorps dirigés sélectivement contre la membrane basale glomérulaire et alvéolaire, entraînant un syndrome pneumo-rénal. Le but de notre travail était de décrire les particularités cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutives des patients ayant une maladie des Ac anti-MBG. Étude rétrospective descriptive monocentrique réalisée dans un service de médecine interne sur une période de 36 ans (1985–2021) colligeant les dossiers des patients ayant une maladie des Ac anti-MBG. Nous avons colligé 37 patients, 21 hommes et 16 femmes (genre-ratio H/F : 1,31) d'âge moyen de 43 ans [18–81]. Le tableau était d'installation brutale chez tous les patients. Un facteur déclenchant était retrouvé uniquement chez 18 patients : exposition aux toxiques dans 16 cas et infection virale dans 2 cas dont une par le SARS-CoV-2. Sur le plan clinique, la majorité des patients présentaient au moment du diagnostic une altération de l'état général (86 % des cas). L'atteinte pulmonaire, présente chez 21 patients, était révélée par une hémoptysie dans 17 cas et/ou une toux dans 21 cas. Dix-huit patients avaient présenté une dyspnée. L'hémorragie intra-alvéolaire (HIA) était confirmée par une fibroscopie bronchique avec lavage bronchoalvéolaire chez 17 patients. Les autres manifestations extrarénales étaient représentées essentiellement par les manifestations neurologiques (8 % des cas) et les manifestations oculaires (5 % des cas). Sur le plan rénal, 91 % des patients présentaient une glomérulonéphrite rapidement progressive associant une insuffisance rénale, une protéinurie et une hématurie macroscopique dans 97 % des cas. Le recours à une épuration extrarénale à l'admission était nécessaire chez 70 % des patients. Sur le plan biologique, un syndrome inflammatoire était constamment retrouvé ainsi qu'une anémie normo- ou microcytaire. La recherche des anticorps anti-membrane basale, faite chez 25 patients, était positive dans 48 % des cas. Elle était associée à la positivité des anticorps anti-cytoplasme des polynucléaires neutrophiles dans 24 % des cas. La ponction biopsie rénale avec étude en immunofluorescence directe était pratiquée chez 36 patients objectivant une glomérulonéphrite extracapillaire diffuse avec des dépôts linéaires d'IgG dans 94 % des cas. Aucun patient n'a eu de biopsie pulmonaire. Le délai moyen du diagnostic était de 14 jours. Sur le plan thérapeutique, trente patients ont eu une corticothérapie, 21 patients ont eu des cures de cyclophosphamide et 25 patients ont eu des échanges plasmatiques. Le délai moyen entre l'admission et la prise en charge thérapeutique était de 6 jours. Dix patients étaient décédés au bout d'une année d'évolution. Les causes de décès étaient une insuffisance respiratoire secondaire à un œdème aigu pulmonaire dans 3 cas et un état de choc hémorragique secondaire aux HIA massives dans 3 cas. Huit patients ont présenté une récidive de leur maladie. Sur le plan rénal, l'évolution était marquée par une rémission partielle dans 3 cas et une insuffisance rénale chronique terminale dans 21 cas. Huit patients étaient perdus de vue. La maladie des Ac anti-MBG est une maladie rare sévère grevée d'une lourde morbi-mortalité. La rapidité du diagnostic est un facteur pronostique majeur. Une thérapie spécifique intensive doit être instaurée le plus tôt possible afin d'éviter une évolution défavorable. (French) [ FROM AUTHOR] Copyright of Revue de Médecine Interne is the property of Elsevier B.V. and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full . (Copyright applies to all s.)

3.
Revue de Médecine Interne ; 43:A158-A158, 2022.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-1900127

ABSTRACT

La maladie des anticorps anti-membrane basale glomérulaire (Ac anti-MBG) est une affection auto-immune médiée par des anticorps dirigés conte la MBG et alvéolaire définissant le syndrome pneumo rénal. Plusieurs facteurs environnementaux ont été incriminés dans la genèse de cette maladie notamment les infections virales des voies respiratoires. Nous rapportons le cas d'une maladie à Ac anti-MBG survenue suite à une infection par le Sars Cov2. Patiente âgée de 56 ans, non tabagique, suivie pour une insuffisance antéhypophysaire sous traitement substitutif, qui a consulté aux urgences pour fièvre, rhinorrhée, toux, diarrhée avec douleurs abdominales diffuses et oligurie évoluant depuis 02 semaines. L'examen objectivait une fièvre à 39 °C, un état hémodynamique stable, une pression artérielle à 11/06 mmHg et une tachycardie à 110 bpm. La saturation pulsée de l'oxygène était à 95 % à l'air ambiant. Elle présentait des œdèmes des 2 membres inférieurs de type rénal. Les bandelettes urinaires ont objectivé une hématurie à 2 croix associée à une protéinurie à 2 croix. Le reste de l'examen était sans anomalies. La patiente présentait à la biologie une créatinine à 1295 μmol/L, une protéinurie de 24 heures à 1 g, un syndrome inflammatoire et une anémie hypochrome microcytaire. L'échographie rénale a objectivé des reins de taille normale avec une bonne différenciation cortico-médullaire. Devant les signes respiratoires et la fièvre, une infection par le Sars-Cov2, fortement suspectée vue le contexte pandémique, était confirmée par un test PCR. Par ailleurs, devant l'insuffisance rénale aiguë, la patiente a eu des séances d'hémodialyse et une ponction biopsie rénale avec étude en immunofluorescence montrant une glomérulonéphrite extra-capillaire associée à des dépôts linéaires d'IgG et une nécrose fibrinoïde. Les étiologies toxiques, iatrogènes, infectieuses (hormis la Covid) et néoplasiques étaient éliminées. Devant ce tableau clinico-biologique, histologique et la positivité du bilan immunologique montrant des Ac anti-MBG positif à 3+ des anticorps antimyéloperoxydase positif à 2+ associés à une cryoglobulinémie positive, le diagnostic de maladie des Ac anti-MBG était retenu. Un complément d'exploration par fibroscopie bronchique avec lavage broncho-alvéolaire était en faveur d'une hémorragie intra-alvéolaire avec un score de Golde à 102. La patiente a reçu donc des boli de méthylprednisolone à la dose de 800 mg/j durant 3 jours, relayés par une corticothérapie orale à la dose de 1 mg/kg/j associés aux échanges plasmatiques et à l'hémodialyse. Après guérison de l'infection COVID-19, des cures de cyclophosphamide ont été initiées. L'évolution sur le plan rénal était marquée par le passage au stade terminal de l'insuffisance rénale chronique nécessitant l'épuration extrarénale régulière. Plusieurs cas de vascularite post infection Covid-19 ont été rapportés dans la littérature. Les mécanismes physiopathologiques responsables de cette association restent jusque-là mal élucidés. Ainsi, devant toute anomalie du sédiment urinaire et/ou de la fonction rénale survenant au cours ou au décours de la maladie Covid-19, une vascularite doit impérativement être évoquée afin d'instaurer un traitement adapté le plutôt possible, seul garant d'un meilleur pronostic. (French) [ FROM AUTHOR] Copyright of Revue de Médecine Interne is the property of Elsevier B.V. and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full . (Copyright applies to all s.)

4.
Kidney International Reports ; 7(2):S290-S291, 2022.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-1708959

ABSTRACT

Introduction: Infectious peritonitis (IP) is one of the main complications in peritoneal dialysis (PD). Abdominal pain is often the revealing symptom of this complication which can also be clinically silent and diagnosed after the discovery of a cloudy aspect of the effluent dialysis fluid. Other etiologies may mimic the symptoms of IP in PD. Methods: We report the case of a PD patient who presented with abdominal pain and turbid peritoneal fluid with a biological inflammatory syndrome, and the final diagnosis was peritoneal carcinomatosis complicating colon cancer. Results: A 71-year-old female patient with a history of hypertension and vascular end-stage kidney disease. She started two years earlier (2019) on peritoneal dialysis. During these two years, she had undergone only one episode of infectious peritonitis. She presented in January 2021 with deep asthenia. There were no abnormalities in the clinical examination. Laboratory tests were normal except for normocytic normochromic anemia (8g/dl). SARS-CoV-2 infection was suspected given the epidemiological context but we performed a test (Polymerase Chain Reaction) and it was negative. Three months later she presented with abdominal pain and asthenia. The clinical examination found the right-side abdomen sensitive to touch. Dialysis fluid was turbid and the cytobacteriological examination showed hypercellularity with 90% of neutrophils with a negative culture. She also had hyperleukocytosis (12770 e/mm3) with neutrophil predominance, microcytic anemia (6.2d/dl), a high c reactive protein (CRP) level (133.3 mg/l), and procalcitonin level was 1.49 ng/ml. She was put on an empiric antimicrobial therapy. Abdominal pain remained intense after 48 hours with an altered general condition, which motivated the request for computed tomography (CT) scan of the abdomen. The CT scan showed an irregular process tissue of the right colic angle with invasion of segment VI of the liver and peritoneal carcinomatosis. Conclusions: The indication of imaging exams should be broadened so as not to miss out on serious diagnoses that mimic IP No conflict of interest

6.
Kidney international reports ; 7(2):S295-S295, 2022.
Article in English | EuropePMC | ID: covidwho-1696278
7.
8.
La Revue de Médecine Interne ; 42:A442-A443, 2021.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1531747

ABSTRACT

Introduction Depuis l’apparition de la Covid-19, les médecins ainsi que le reste du personnel soignant ont été confrontés à combattre cette pandémie. Ils ont du faire preuve d’adaptabilité, notamment en période de confinement, pour assurer la continuité des soins des malades chroniques. Nous nous sommes intéressés, à travers un questionnaire de patients, à l’impact de cette pandémie sur le médecin traitant, sur son attitude à l’égard de son patient et sur la qualité de la prise en charge fournie. Patients et méthodes Étude transversale prospective menée sur une période d’un mois colligeant les patients suivis en médecine interne. Nous n’avons inclus que les patients suivis depuis au moins 2 ans dans notre service. Le recueil des données s’est fait à l’aide d’un questionnaire. Résultats Nous avons interrogé 32 patients, 9 hommes et 23 femmes (genre ratio : 0,39), d’âge moyen de 52,43 ans [22-75]. Les pathologies les plus fréquentes étaient l’hypertension artérielle (46,67 %), le lupus systémique (33,33 %), le diabète (26,67 %), la maladie de Behçet (16,67 %) et le syndrome de Sjögren (16,67 %). Les maladies systémiques représentaient 90,62 % de nos patients. La durée moyenne de suivi était de 16,53 ans [2-32] avec un rythme moyen de consultation avant la pandémie de une tous les 3,87 mois. Selon nos patients, depuis la déclaration de la pandémie Covid19, les médecins traitants seraient plus fatigués (68,75 %), plus stressés (56,25 %), plus débordés (56,25 %) et plus irritables (34,37 %). Concernant l’attitude du médecin envers le malade, nos patients trouvent que leurs médecins sont moins disponibles (40,62 % des réponses), moins investis dans leurs prise en charge (15,62 % des réponses), moins à l’écoute (12,5 % des réponses) et moins attentifs au plaintes (9,37 % des réponses) contrairement à 34,37 % qui estiment qu’à l’inverse, leurs médecins sont plus investis et attentifs. Depuis l’apparition de la pandémie Covid-19, 31,25 % des malades sentent qu’ils ne peuvent plus parler à leurs médecins comme avant et 28,12 % ne se sentent plus à l’aise avec leurs médecins. Concernant la prise en charge (PEC), 40,62 % des patients estiment que la consultation est devenue plus courte et/ou précipitée et 25 % trouvent qu’il y a eu une modification de la qualité de la PEC : elle serait meilleure selon 37,5 % des patients et de moindre qualité selon 62,5 % des patients. Parmi nos patients, 12,5 % pensent que leur état de santé s’est détérioré à cause de la modification de la PEC inhérente à la pandémie et 6,25 % rapportent qu’il y a eu un oubli et/ou une erreur dans la prescription du traitement. Conclusion D’après les patients, la pandémie Covid-19 a eu des conséquences défavorables sur la santé mentale et physique du médecin, le rendant moins disponible et moins impliqué, altérant ainsi la qualité de la prise en charge des malades systémiques.

9.
Nephrologie et Therapeutique ; 17(5):326, 2021.
Article in French | EMBASE | ID: covidwho-1410427

ABSTRACT

Déclaration de liens d’intérêts: Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

SELECTION OF CITATIONS
SEARCH DETAIL